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Live tattoo report : le tatouage skull de Seb réalisé par Gael

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inKin a rendu visite à Gael, tatoueur, pendant qu’il tatouait Seb. C’était l’occasion d’un reportage photo live-tattoo, réalisé par Gunt, notre reporter préféré. Et Louise, qui vient de rejoindre l’équipe d’inKin, en a profité pour poser quelques questions au tatoueur…

A vue de nez, Gaël fait 1m85 et 65kg. Enfin, c’est vrai que je triche un peu, vu qu’il me l’a dit et de toute façon, je n’ai pas le compas dans l’œil (ça fait quand même un peu mal). Gaël, lui, avec les outils de dessin, il sait ce qu’il fait et, surtout, il aime planter des aiguilles dans le corps de ses clients. Et ça, avec le « smile » et en se lissant malicieusement la moustache … Si je vous dis en plus qu’il aime les univers très noirs, cela va peut-être vous effrayer un peu. Mais Gaël est super sympa, je vous rassure, et il compense ses délires « démons et crânes » avec de jolis tatouages style aquarelle. Oui, il aime la contradiction. Tant mieux, à inKin, nous aussi, alors j’ai bavardé avec lui.

Louise / inKin : Peux-tu nous parler de ce tatouage ?
Gael : Il est basé sur un de mes dessins. J’ai commencé, il y a peu de temps, à changer ma manière de dessiner, pour faire des travaux beaucoup plus complexes. Etant un fan d’art Dark, il fallait que je fasse un skull (NDLR : un crâne) ! J’ai construit le dessin à partir de plusieurs photos de crânes trouvées à droite et à gauche, car je ne voulais pas qu’il ressemble à ce que l’on voit habituellement et je voulais faire quelque chose de vraiment sombre…

L : On peut te trouver où pour que tu nous piques ?
G : Actuellement, je bosse dans un shop privé, à Rosny sous bois. Mais j’aime bosser dans un shop, car j’ai encore énormément à apprendre, surtout de gens qui ont beaucoup de savoir à transmettre. Avant, j’ai bossé à Sunshintattoo à Fontenay sous bois. Et après, on verra où le vent me porte ! Ma plus grosse envie pour l’avenir, c’est de tatouer toujours plus, avec plus de monde, de continuer à faire des rencontres fortes, et de faire un peu perdurer l’art du tattoo avec mes modestes moyens.

L : Quelle image te fais-tu de ton métier ?
G : Mon métier, aujourd’hui,  je le vois comme un challenge journalier et je pense que c’est ça qui me plaît le plus. La découverte de personnes toutes formidables et toutes différentes, mais avec toutes la même envie. C’est un partage tellement particulier, je n’ai pas réussi à le trouver dans d’autres formes d’art.

L : Tu as connu ce moment qui dérape ?
G : Le pire souvenir, je pense, c’est une personne qui est venue me voir pour un tattoo et qui, en plein milieu, me demande au bout de combien de temps ça s’efface…  J’ai arrêté le dermo et je lui ai expliqué que c’était indélébile. Après un moment de réflexion, elle hausse les épaules et me dit tant pis. La peur de ma vie !

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